MONO
Des pizze, des copains

Rennes, octobre 2020

Quelques semaines plus tôt, je reçois un coup de téléphone d’un vieux copain. Il vient de lancer son restaurant après des années de travail, et m’invite à venir y faire quelques images.

Avec au ventre la hâte de découvrir son travail et de tout goûter, nous convenons d’une date et quelques jours plus tard, par un matin d’octobre, je prends le train de 7:54 au départ de la Gare Montparnasse, Hall 2, direction Rennes.

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Maximiliano.

Mon tout premier souvenir de lui remonte au collège. A cette époque, j’avais mis un coquard à l’un de ses amis. Le courageux garçon alla chercher Max, et j’eus la surprise de constater qu’un petit comité de cinq personnes m’attendaient à la sortie du self. Après m’avoir entraîné dans un petit coin derrière l’escalier, Max - qui avait eu une poussée de croissance plus précoce que nous autres - me mis un coup de poing sec dans l’estomac et me fit comprendre de ne plus embêter son ami.

C’est ainsi que commença notre amitié.

“MONO” - le nom du restaurant - signifie “petit singe”. C’est le surnom donné par sa mère au père de Max, lui aussi restaurateur.

La famille, un esprit qu’on retrouve dans ce restaurant. Avec les clients et avec une équipe formidable.

Leila. C’est elle la vraie patronne.

Le restaurant a ouvert en juillet 2020, en plein Covid. Comme pour les d’autres entrepreneurs, restaurateurs et commerçants, la situation n’est pas simple en ce moment. Cependant, quand le resto peut rester ouvert, la salle ne désemplit pas.

Le restaurant est spécialisé dans les pizze napolitaines, et plus généralement dans les plats italiens. Pour moi qui ai un peu arpenté l’Italie et qui suis un militant de la bonne bouffe et des bons produits tout était comme j’aime : simple, bien fait et délicieux.

J’ai aussi particulièrement apprécié la sélection de vins italiens, que j’ai étudiée avec méthode et intérêt.

Valentina, la cuisinière romaine.

Giuseppe, ou ‘Peppe’, le Sicilien.

Lucas, graphiste et pizzaiolo, grand nounours comme je les aime

Roger, l’habitué.

Je discute avec lui au comptoir autour d’une bière, de notre société, des jours qu’il a vécu et nous rions pas mal. Du haut de ses 77 ans, il a le rire franc et les yeux vifs. Je le trouve très élégant dans son veston.

Le soir après le coup de feu, la brigade partage un repas préparé par Valentina. Parfait prétexte pour ouvrir quelques quilles supplémentaires.

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J’embrasse chaleureusement les membres de l’équipe qui ne sont pas sur ces quelques images.


Longue vie à Mono !

Les suivre sur instagram - @monopizzarennes

Leur tout nouveau site - www.monopizzarennes.com